Rédiger du contenu pour le web est un exercice qui demande de jongler entre deux objectifs. Il faut avant tout pour l’internaute tout en optimisant ce contenu pour les moteurs de recherche, en particulier Google. Dans le cadre d’une stratégie de référencement naturel, il ne suffit donc pas d’écrire un texte agréable. Il faut également veiller à ce que ce dernier soit SEO friendly.
Dans ce nouvel article issu du pilier sémantique du référencement naturel, je vais ici me concentrer sur les méthodes et bonnes pratiques pour écrire des contenus optimisés en SEO.
Pourquoi faut-il écrire avant tout pour l’internaute… mais aussi pour Google ?
Les contenus d’un site doivent avant tout être rédigés pour l’internaute. Un contenu qui ne plaît pas aux utilisateurs est un contenu qui ne sera ni partagé, ni lu jusqu’au bout… ce qui en soi constitue un échec !
Cependant, cela ne signifie pas que vous devez ignorer les moteurs de recherche, bien au contraire. En effet, contrairement à l’écriture pour le papier où le style peut rester libre, rédiger pour le web impose de respecter certaines contraintes SEO. Écrire pour le web, surtout dans le cadre d’une stratégie de référencement naturel, implique de jongler entre la satisfaction de l’internaute et celle de Google.
Ce dernier, bien que puissant, reste un algorithme qui s’appuie sur des critères techniques et sémantiques précis pour juger de la pertinence d’un contenu. En plus de plaire aux lecteurs, vos textes doivent donc être rédigés de manière à signaler à Google que vous répondez bien aux intentions de recherche des internautes.
Cela passe par l’utilisation de mots-clés, de synonymes, d’un champ lexical adapté, mais aussi par la structuration du texte et sa lisibilité. C’est un équilibre délicat : écrire un contenu naturellement engageant tout en intégrant des éléments qui feront plaisir à l’algorithme de Google.
Le maître mot du SEO friendly… écrire un contenu unique !
L’une des premières règles que vous devez vous fixer lors de la rédaction d’un contenu pour le web est qu’il doit impérativement être unique. Cette règle d’or n’est pas négociable. L’originalité et la singularité sont des éléments cruciaux pour éviter les sanctions de Google. Le moteur déteste les contenus dupliqués.
Copier-coller un texte d’une autre source ou utiliser du contenu générique sans y apporter sa propre valeur est un risque majeur. En effet, Google sanctionne sévèrement le plagiat en le pénalisant directement dans les classements de recherche.
S’inspirer d’autres ressources est normal et même parfois nécessaire. Pour autant, il est fondamental de réécrire, de reformuler, et d’ajouter sa propre perspective. Cela rend le contenu plus vivant, plus authentique, et plus susceptible de captiver l’internaute. De plus, un contenu unique donne un signal à Google : ce texte est une œuvre originale. Il mérite donc d’être bien positionné dans les résultats de recherche.
Méthodologie pour rédiger des contenus SEO friendly en 6 étapes
1. Déterminer le mot-clé principal du contenu :
La première étape, cruciale, est de déterminer le mot-clé principal du contenu (article de blog, page, fiche produit, etc.) que vous allez rédiger. Ce mot-clé doit refléter la thématique générale de votre article. Il constitue le pilier central autour duquel vous allez construire tout le contenu.
Vous devez choisir un mot-clé pertinent, en phase avec l’intention de recherche des utilisateurs et aligné avec les objectifs de votre site. Ce choix ne se fait pas au hasard : vous devez vous appuyer sur des outils de recherche de mots-clés. Ils vous permettront d’identifier les mots-clés qui génèrent du trafic tout en restant accessibles en termes de concurrence.
Ce mot-clé, une fois défini, sera le point de départ de tout le travail de rédaction et d’optimisation SEO.
2. Rechercher les synonymes du mot-clé principal :
Après avoir identifié le mot-clé principal, vous devez ensuite dresser une liste de synonymes. Ces derniers peuvent être d’autres mots-clés ou expressions. Cette étape est essentielle pour enrichir le contenu. Cela évitera aussi une trop grande répétition du mot-clé principal, ce qui pourrait entraîner une suroptimisation nuisible à mon référencement.
En variant les termes, vous montrez aux algorithmes de Google que votre contenu dispose d’un vocabulaire étendu autour du sujet traité. La compréhension du texte par le moteur de recherche sera ainsi favorisée.
Pour trouver cette liste de mots-clés, vous pouvez très bien utiliser la fonction « synonymes » des logiciels de traitement de texte comme Word.
3. Développer le champ sémantique autour du mot-clé principal :
Une fois les synonymes identifiés, il faut s’attaquer à une tâche plus ardue : développer le champ sémantique. Cela consiste à déterminer le cocon sémantique : explorer toutes les notions, idées et mots-clés connexes qui entourent mon mot-clé principal.
C’est grâce à ce travail qu’il sera possible d’initier la cooccurrence, indispensable pour rédiger des contenus de qualité et optimisés en SEO.
Le recours à des outils spécialisés (Google KeyWord Planner, UberSuggest, Keyword Magic Tool de SEMRush…) pour identifier les termes associés est indispensable pour former un cocon sémantique solide.
4. Écrire librement le contenu
Les trois étapes de préparation étant terminées, vous pouvez à présent vous lancer dans la rédaction du contenu. À ce stade, je préconise de ne pas vraiment vous soucier des contraintes SEO. Il faut plutôt se focaliser sur la fluidité de l’écriture et sur la clarté des idées.
Cette étape est un processus créatif où vous écrivez de manière naturelle. Laissez vous simplement porter par le fil de vos pensées et de vos recherches. Écrire librement permet d’éviter que le texte paraisse trop technique ou artificiel. Si nécessaire, vous pouvez recourir à de l’IA générative pour vous aider dans cette tâche.
Par ailleurs, comme vous avez déjà effectué tout un travail de recherche de mots-clés, synonymes et de champ lexical, vous serez naturellement influencé par le vocabulaire identifié lors des trois premières étapes.
Rédiger de cette manière vous donne plus de chances à produire un contenu qui sera agréable à lire, tout en restant structuré autour des termes importants.
5. Apporter des retouches au contenu pour le transformer en SEO friendly
Une fois le contenu rédigé, vous pouvez à présent passer à l’étape des retouches SEO. Ici, vous revenez sur votre texte pour y appliquer des optimisations sémantiques. Vous vous assurez que les mots-clés principaux et secondaires sont bien utilisés et bien répartis, que la cooccurrence est mise en place, et que le texte reste lisible et pertinent. L’objectif est de constituer un cocon sémantique cohérent et pertinent pour optimiser le texte en mode SEO friendly.
N’oubliez pas les optimisations techniques du référencement naturel : renseigner les balises de titres (H1, H2, H3…), les balises ALT, la balise META description, intégrer des liens internes et externes, etc.
Cette phase est cruciale car elle permet de s’assurer que le contenu répond bien aux exigences des moteurs de recherche sans pour autant nuire à l’expérience utilisateur.
6. Vérifier la cohérence éditoriale du contenu
Cette dernière étape est un exercice de relecture pour vérifier la cohérence éditoriale du contenu. Il vaut mieux s’accorder un peu de temps et relire ensuite le contenu à tête reposée. Vous prenez ainsi du recul pour mieux analyser la qualité de votre contenu.
Lors de cette relecture, vous devez vous assurer que le contenu est fluide, qu’il ne comporte pas de répétitions inutiles et surtout qu’il reste agréable à lire du début à la fin. Cette vérification vous permettra d’ajuster certains éléments avant de finaliser le contenu et de le publier.
Au terme de cette relecture, il faut se poser la question suivante : l’ensemble du contenu est-il cohérent et agréable à lire ?
Vérification du contenu SEO friendly : est-ce cohérent et agréable à lire ?
👉 Si la réponse est OUI, cela veut dire que…
- L’optimisation du cocon sémantique s’est faite naturellement.
- Vous avez utilisé correctement les synonymes et les termes associés.
- Quelques mots-clés sont répétitifs, mais sans excès.
- Le mot-clé principal est bien localisé en début de contenu, favorisant ainsi sa prise en compte par les moteurs de recherche.
👉 Si la réponse est NON, cela signifie que…
- La lecture du texte semble étrange ou manque de fluidité.
- Certains mots-clés ou expressions sont trop répétitifs, ou au contraire, pas assez présents.
- Le contenu ne répond pas correctement à la requête de l’internaute.
- L’ensemble paraît bancal, nécessitant de revoir l’équilibre et la structure.
En répondant correctement à ces questions de cohérence et de fluidité, le contenu est généralement sur la bonne voie du SEO friendly.
Néanmoins, il est toujours utile de garder en tête quelques principes fondamentaux pour s’assurer que l’écriture SEO friendly ne devient pas une simple chasse aux mots-clés au détriment de l’internaute. Voici quatre règles importantes à respecter.
4 règles à garder en tête pour rédiger en SEO friendly
1/ Ne pas écrire pour Google, mais pour l’internaute
2/ Éviter la suroptimisation avec un bourrage de mots-clés
3/ Ne pas chercher à intégrer forcément tous les mots-clés et expressions trouvés
4/ Se concentrer sur le cocon sémantique le plus pertinent par rapport au mot-clé principal
Conclusion sur le SEO friendly
Écrire en mode SEO friendly demande un équilibre entre créativité, expertise et technique. Il ne s’agit pas de sacrifier l’expérience de lecture au profit des moteurs de recherche. Le but est plutôt de créer un contenu fluide, engageant et pertinent, tout en intégrant les optimisations nécessaires pour améliorer le référencement naturel.
En suivant cette méthodologie et en gardant à l’esprit les quatre règles d’or, vous saurez écrire des contenus qui captivent l’internaute tout en satisfaisant les exigences des moteurs de recherche.
Dans le prochain article, je continuerai à approfondir le pilier sémantique en explorant d’autres aspects cruciaux pour le référencement et l’optimisation du contenu sur le web.
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Expert en marketing, digital et communication, j’évolue dans cet univers depuis plus de 18 ans, en ayant travaillé dans des secteurs comme la santé, banque ou encore les médias, à la fois en B2C et B2B.
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